Lentement mais sûrement, insidieusement, Luc Blanvillain installe ses personnages. Retors. Perclus de névroses. Des gens comme vous et moi. […] Circonvolutions littéraires et vocabulaire choisi, Sur les roses ballade le lecteur dans une espèce de monde hors sol qui l’anesthésie. Et bim ! L’accident, l’épine qu’on n’avait pas vue […] Au moment où vous vous y attendez le moins, le pleutre, le fat, le détestable se découvrent, se révèlent. Et c’est là tout le génie de l’auteur ! Nous plonger dans le vortex des mots pour mieux saisir et fixer l’absolue médiocrité de l’âme humaine ! Donc, ça pique mais avec le sourire.

Pétillante comédie provinciale, complice méditation sur les différentes formes d’amour, rieuse spéculation sur la possibilité du bonheur, la joie d’être ensemble malgré nos peines et solitudes. Sur les roses poursuit une volonté de capter l’enchantement de l’ordinaire, sa fantaisie aussi, dont Luc Blanvillain parvient à dire aspérités et aspirations, les douleurs jamais dérisoires et les retraits rêveurs […] L’auteur parvient ici à une heureuse simplicité, à une joyeuse irréalité, à une rêveuse solitude, pour plonger son lecteur dans un univers délicieusement forclos […] On sourit, on s’amuse, on écoute la capacité de Luc Blanvillain, sans mièvrerie, à nous transmettre la fragilité, une rose avec des épines on le saura, du bonheur.

L’impeccable et haletant roman de Luc Blanvillain ne mollit jamais. Il avance, libre et léger, de page en page, tenant haut son fil narratif, avec à bord une dizaine de personnages attachants qui s’offrent (sortant ainsi de leur morosité quotidienne) des aventures inespérées et de belles montées d’adrénaline.

Plaisir de la lecture décalée d’un soap-opera, auquel s’ajoute la polysémie de la rose dont la symbolique classique est bousculée avec fantaisie, la mort étant au rendez-vous en un incontestable climax. Beaucoup d’humour dans l’écriture de ce roman qui s’amuse astucieusement dans sa parodie joyeuse d’un genre.

Dans ce huis clos villageois, la comédie côtoie le drame avec une légèreté maitrisée. Le style de Luc Blanvillain est fouillé et vivant, métaphorique et sensitif, à l’image de ses personnages hauts en couleur qui forment une farandole chamarrée.

Ce nouveau roman est de l’orfèvrerie littéraire ; on sent tout le travail qu’il y a derrière, et toute la minutie de l’écriture. Il n’y a pas beaucoup d’auteurs que je lise avec autant de gourmandise et d’enthousiasme. C’est un des meilleurs livres que j’ai lus dernièrement.

Ça commence comme un bon «feel good», mais ça ne prend pas le chemin attendu. C’est à la fois drôle et désespéré. Luc Blanvillain a l’art de nous faire intégrer les pensés de ses personnages. Il joue avec les petits travers de notre société bien-pensante, sans méchanceté mais plutôt dans une ironie gourmande, qui nous fait passer un vrai bon moment.

Grand amour, déconfiture amoureuse, névrose du cœur… Pas de doute, sous le scalpel littéraire de Luc Blanvillain, les roses ont des épines ! Une plume tendre et ironique à la fois, des personnages délicieusement ordinaires : un joli roman de petites maladresses et de grands attachements.

Ces roses sont à cueillir sans risque… pour le lecteur. Un Blanvillain comme on les aime, subtil, facétieux et où on n’est pas au bout de ses surprises.

Chez Luc Blanvillain, au jeu de l’amour et du bonheur, la règle voudrait que qui s’y frotte s’y pique. Et si personne n’en sort grand vainqueur, la partie promet de belles incartades et de francs sourires.

Je prends un sacré plaisir à lire ce roman, dont j’apprécie tant la finesse de l’écriture que l’humour taquin. C’est savoureux, drôle et tellement bien écrit.

Des personnages que l’on suit avec bonheur, une histoire universelle MAIS avec un bibliothécaire, un roman qui se lit d’une traite !

J’ai engouffré mon visage dans la rose il y a peu. Le parfum est complexe, érudit, drôle, subtil, décalé, surprenant et intrigant.

Interview Sur les roses, la vie et l’amour selon Luc Blanvillain.

Entretien « Tous mes héros sont anti… »

Une fantaisie irrésistiblement touchante !