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Le Cimetière à Barnes

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Gabriel Josipovici

Le Cimetière à Barnes

En souvenir de Bernard Hoepffner, ami cher, traducteur incomparable.

Le cimetière à Barnes tient tout entier dans le déraillement des routines, à commencer par celle qui justifie le titre : on passe mille fois par une route et un jour on remarque qu’un cimetière s’y ouvre juste à côté. Le ressassement ici joue sur les temporalités (les époques se mêlent), sur les variations jamais similaires, sur l’ouverture de possibles. On comprend alors l’admiration que porte Nina Allan à cet ouvrage où le motif de la noyade revient avec insistance (le livre est dédié à Bernard Hoepffner, longtemps traducteur de Gabriel Josipovici, emporté par une vague au Pays de Galles). Pour finir, si je devais m’amuser à qualifier ma lecture, le terme entêtant me vient à l’esprit. Une immense qualité.

Eric Pessan, écrivain

Un homme aux plaisirs simples met en œuvre une routine thérapeutique et monotone pour échapper au fardeau de son passé perturbé.
Roman aussi bref qu’intense, Le Cimetière à Barnes s’ouvre sur un ton élégiaque pour doucement verser dans quelque chose de sombre et d’inquiétant. Voix et intrigues s’entrecroisent, étroitement liées en une seule histoire qui se déploie autour d’un traducteur qui déménage de Londres à Paris, puis au Pays de Galles, théâtre d’un incendie inattendu.

L’utilisation du langage et de la métaphore par Josipovici est aussi proche de la perfection qu’un écrivain puisse imaginer […] Attardez-vous un instant, laissez le roman se révéler. Il est inoubliable, et un chef-d’œuvre.

Nina Allan

Une vie vécue en trois lieux et racontée — sur le modèle de l’Orfeo de Monteverdi — par trois voix qui s’entrecroisent et dont l’effet total a le pouvoir troublant d’un mauvais rêve.

Nick Lezard Juré du prix Goldsmiths
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Gabriel Josipovici Gabriel Josipovici

Gabriel Josipovici

Romancier, dramaturge et critique contemporain britannique, Gabriel Josipovici est né à Nice en 1940 de parents russo-italiens romano-lévantins, qui vécurent les années de guerre comme réfugiés juifs...

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Depuis plusieurs jours, je suis prisonnier de ce roman. Méfiez-vous : il est facile d’y entrer, difficile d’en ressortir. Avec une technique différente de celle de Juan José Saer dans Glose (autre chef-d’œuvre), Gabriel Josipovici piège le lecteur dans une bluffante expérience de relativité narrative : ce qu’on lit se transforme à mesure qu’on le lit. Bernard Hœpffner, qui fut son traducteur, adorait Josipovici, il en parlait tout le temps. Le roman lui est dédié, et d’ailleurs, le personnage principal est lui-même traducteur.

Jean-Hubert Gaillot éditeur de Nina Allan chez Tristram

L’un des meilleurs écrivains actuellement en activité.

The Guardian