Ma voix est un mensonge

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Rafael Menjívar Ochoa

Ma voix est un mensonge

Il émane de ce court roman un entêtant parfum de désespoir, comme si rien ne pouvait enrayer la marche du monde telle que les puissants l’ont envisagé.

Après une carrière dans le feuilleton radiophonique, un comédien se retrouve au chômage. Il est approché par des services spéciaux de la police. Contre une somme importante, on lui demande de reconstituer, à partir de quelques documents, la voix d’un prisonnier politique mort sous la torture et d’endosser le rôle de celui-ci dans une fausse conférence de presse justifiant un meurtre politique… Avec cette mise en scène de la dialectique de la vertu et de la corruption dans trois secteurs d’activité interconnectés —police, politique et journalisme —, Rafael Menjívar Ochoa donne à voir, de l’intérieur, un monde désabusé, cynique, où tous les acteurs, manipulés ou manipulateurs, jouent une pièce dont ils ignorent ce qu’elle signifie.
Efficacité narrative du roman noir dans toute sa plénitude, Ma voix est un mensonge est le premier volume de la «trilogie mexicaine» d’Ochoa, De certaines façons de mourir.

Remarquablement écrit dans une langue simple mais proposant une intensité confondante, Ma voix est un mensonge se lit d’une traite.

Cette œuvre incisive, brute, sombre et désabusée que livre Rafael Menjívar Ochoa.

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Rafael Menjívar Ochoa Rafael Menjívar Ochoa

Rafael Menjívar Ochoa

Né en 1959, Rafael Menjívar Ochoa a vécu en exil pendant la guerre civile au Salvador. Après avoir exercé des fonctions de journaliste, notamment au Mexique, il re...

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Un sens saisissant du burlesque noir…un cauchemar cocasse.

Marie-Noël Rio Le Monde diplomatique

Un roman noir politique sec, à l’os.

Ce roman noir est d’une actualité brûlante et le restera pour longtemps…

Une fable intemporelle, sur le pouvoir et ses manigances, ses chiens de garde et ses victimes.

Ochoa déploie en moins de 150 pages une redoutable mécanique de précision obscure : évitant de ressasser des évidences, fuyant les platitudes des effets spéciaux du thriller, il développe une noirceur monumentale.

La tournure de ce roman court rappelle celle des contes, qui ne sont jamais dénués d’une part de cruauté […] un roman singulier, se démarquant grâce à un sujet original autant que par sa narration.

Claude le Nocher Action-suspense

Rafael Menjívar Ochoa réussit, au moyen d’un récit d’une grande simplicité, à montrer froidement la violence sournoise et souterraine qui a envahi la politique et la police d’un pays non nommé, et qui peut être en Amérique latine ou ailleurs.

Christian Roinat Espaces latinos

Aussi concis que percutant, ce roman noir fascine par l’exposition brute des rouages et manipulations d’un pouvoir politique corrompu. Vertigineux.

Martin Knosp Le Brouillon de culture, Caen

Rencontre autour de la réédition de la
trilogie de Rafael Menjivar Ochoa.

Adrien Meignan Addict Culture

J’ai beaucoup aimé ce roman noir pêchu… Efficace et tendu jusqu’à la dernière page.

Malgré l’ambiance cauchemardesque, un roman plein de verve et d’humour.

Sans être totalement obscur car le style assez léger contrebalance avec la noirceur de l’histoire, le propos devient rapidement kafkaïen et offre, malgré le caractère bref de l’œuvre, un suspense assez dérangeant tout en montrant le côté obscur de la justice, de la presse et du secteur économique dans un Mexique corrompu.