La Disparition de la chasse

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Christophe Levaux

La Disparition de la chasse

Ce premier roman qui impose sa phrase autoritaire et son réel bétonné […] Une des belles découvertes de cette rentrée.

Alain Nicolas L'Humanité

Jean-Pierre contemple le petit empire qu’il s’est construit à force de manigances. Laurence regarde son ventre tomber toujours plus bas. Virginie rêve de la petite graine qui viendrait « meubler » son intérieur. Et toi, Thierry, tu éructes et trépignes dans le vide jusqu’à te perdre. La médiocrité est partout, le marché de dupes a de beaux jours devant lui et, sous les masques de façade, le délitement est à l’œuvre.
La Disparition de la chasse est à l’image de ses personnages avides, bouffons ou pathétiques : comique et grotesque, désespérément.

Christophe Levaux est né à Bruxelles en 1982. Ce premier roman signe son entrée en littérature.

L’impressionnante écriture d’une course à l’abîme, facétieuse et glaçante.

Une écriture audacieuse d’une grande modernité […] De ce premier roman hautement maîtrisé, je garde une furieuse impatience à lire le suivant.

Mathilde Alet Karoo.be
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Christophe Levaux Christophe Levaux

Christophe Levaux

Christophe Levaux est né à Bruxelles en 1982. Il se passionne pour les lettres pendant son adolescence puis les abandonne pour se diriger vers la musique à l’université. Il travaille comme ...

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Sur un mode jubilatoire et féroce, Christophe Levaux dissèque les métamorphoses du monde du travail tout en nous faisant assister aux sursauts désespérés de ses personnages.

Sébastien Homont En attendant Nadeau

Un ton moderne, direct, caustique… qui sait, sans pincettes, mettre le doigt là où ça fait mal.

Une peinture, sociale d’une justesse rare, qui évoque, convoque presque, Extension du domaine de la lutte.

Emmanuel Gédouin Le tour du nombril

Un premier roman satirique et grotesque, volontiers animiste…

Un des tout, tout grands premiers romans que j’ai lus ces dernières années. Christophe Levaux s’impose toute de suite comme un auteur à part entière.

Une inénarrable galerie de portraits. Levaux est à l’affût du moindre détail. Rien ne lui échappe. Pas plus l’envers des apparences que la redoutable peinture sociale (fort écaillée) qu’il saisit sur le motif.

Jacques Josse remue.net

Ce roman est un régal : par son humour et sa lucidité, il déconstruit, met au jour le désenchantement de notre époque, les illusions véhiculées par l’idéologie néolibérale, par le culte du travail et cette espèce de superficialité narcissique contemporaine !

Alix Geysels Emplumeor

Il y a du nerf dans l’écriture de ce premier roman […] Des débuts très convaincants.

Pierre Marty Le Soir

Christophe Levaux déploie une langue dense, indomptable, qui bifurque, digresse, cogne.

Un regard, un ton, un style, un auteur.

Un roman à la fois drôle et un peu tragique.

Daniel Bastié Bruxelles Culture

La société post-industrielle dans ce qu’elle a de plus désespérément pathétique et drôle. Un regard acéré et jubilatoire sur l’hypocrisie de nos vies.

Martin Knosp Librairie Le Brouillon de culture, Caen

Ce premier roman court est un tour de force. Écrit à la hache, dans le vif du langage et dans le vif de l’absurde, composante désormais inhérente au fonctionnement social moderne […] Christophe Levaux est sans concession, il est actuel, c’est San Antonio aujourd’hui (en moins graveleux sans doute, mais c’est un compliment). C’est rentre-dedans, drôle et très enthousiasmant.

Emmanuel Picaud Librairie Histoire de l'œil, Marseille

Christophe Levaux vient d’entrer en littérature, comme on dit, en balançant un grand coup de pied boueux et mal élevé dans la porte du salon littéraire […] La dose d’acide que Christophe Levaux a injectée dans son écriture, par ailleurs finement ciselée et rythmée comme un roulement de claques, fait osciller le lecteur entre une trépidante excitation devant cette réjouissante contemption de la connerie de nos contemporains et l’humeur la plus sombre quand on réalise qu’on fait partie de cette époque minable.

Ron Dadourone Le Livre aux trésors, Liège

La structure de ces digressions en fait presque un roman choral et le dote d’un phrasé exigeant et hypnotique. On a tendance à galvauder certains termes, mais dans La Disparition de la chasse, on est au-delà du désenchantement. Si on n’était pas au courant que notre condition moderne c’est vraiment de la merde, ce roman le rappelle avec une certaine violence, et je trouve que cela fait du bien de rappeler que nous sommes tous au bord de l’abîme.

Adrien Librairie Préambule, Cassis