Palais de verre
Mariette Navarro

Palais de verre

Sélections 2024 :  Prix Alain Spiess du deuxième roman. Prix Wepler.

Une sortie radicale hors du quotidien et de l’aliénation du monde du travail. Une proposition tant esthétique que thématique qui s’impose comme une vraie réussite […] Un peu à la manière des romans de Philip K. Dick, mais en dehors du champ de la science-fiction, le monde de Mariette Navarro se délite peu à peu, à partir d’une brèche, ou plus exactement d’une fracture qui permet une sortie d’un quotidien régulé, trop régulé, et c’est souvent à partir d’un pas de côté que les personnages de Navarro échappent à sa règle.

Valentin Hiegel En attendant Nadeau

Après plusieurs années de « bons et loyaux services », Claire découvre qu’elle ne fait plus corps avec son milieu professionnel. A force de décalages infimes, de langage trahi jour après jour, elle n’est plus dans le même mouvement que ceux qui l’entourent, elle s’est détachée des valeurs jusqu’alors les siennes. Dans un sursaut, elle monte sur le toit de l’immeuble où elle travaille et fait l’expérience de la liberté au moment même de cette rupture.
En écrivant au plus près des sensations d’une femme en route vers une indépendance radicale, Mariette Navarro réaffirme, après Ultramarins, son goût pour le pas de côté et la dérive dans une langue qui happe et envoûte.

Une femme au bord du gouffre puise au fond d’elle la force de réenchanter sa vie. Ce roman est une bouffée d’oxygène.

Nicolas Vivès Ombres blanches, Toulouse

Mariette Navarro explore la souffrance au travail à travers le coup d’éclat de celle qui dit non. Portrait d’une femme en rupture de ban.

Muriel Steinmetz L'Humanité
Acheter ce livre Partager
Mariette Navarro Mariette Navarro

Mariette Navarro

Mariette Navarro est née en 1980. Elle est dramaturge et intervient dans les écoles supérieures d’art dramatique. Depuis 2016, elle est directrice avec Emmanuel Echivard de la colle...

Lire plus

Déjà remarquée avec Ultramarins, Mariette Navarro frappe, ici, à nouveau fort avec un texte vertigineux, réaliste et poétique à la fois. Il est vivement recommandé d’entrer sans tarder dans son Palais de verre. D’en écouter les voix qui s’y expriment et de s’imprégner des images et des émotions qui en émanent.

Alexandre Fillon Le Télégramme

Un magnifique roman, comme un souffle intime, sensuel et politique.

Grégory Sapojnikoff Librairie Le Bonheur, Montrouge

Mariette Navarro nous offre, à nouveau, un texte aussi charnel qu’existentiel, et cultive la singularité poétique de sa langue. Ça se lit d’une traite, et c’est tellement beau, juste, actuel.

Bénédicte Giusti Des livres et délire

On retrouve le style particulier de Mariette Navarro, une écriture subtile et organique, et toujours une part de fantastique […] Avec elle, on ne sait jamais où l’on va. On oscille entre sentiment d’effroi et espoir. On part vers l’inconnu.

Vanessa Audéon, La Grande Ourse, Dieppe Le 1 Hebdo, spécial rentrée littéraire

Voilà une écriture d’une originalité totale, qui utilise la poésie, l’image, l’allégorie, pour rendre compte d’un monde qui en est privé […] En brisant les conventions de l’écrit, Palais de verre brise celles du monde du travail […] Le texte a quelque chose de magique, de chamanique presque, dans sa façon de vous tenir dans son flux. Qui peut en dire autant ? Un grand livre, donc, par une des dernières Mohicanes du style.

Nul choc de cette magnitude ne m’avait rappelé le pouvoir des mots, de la poésie en action, pour ébranler l’édifice du There Is No Alternative de la politique individuelle […] Mariette Navarro déploie ici tout son art, créant une litanie envoûtante par laquelle la poésie d’un quotidien à réimaginer différemment redonne tout son sens, enfin, aux mots confisqués et galvaudés jusqu’alors – comme l’illustre l’une des questions essentielles qui jalonnent ces 120 pages indispensables : « À quelle vitesse le mépris prend-il feu ? »

Ce roman, où s’opposent à distance l’émancipation de Claire et la résignation de ses collègues, s’ancre dans une réalité sociale bien plus âpre qu’il n’y paraît. Insidieuse et dévorante, elle irrigue, sans bruit, l’ensemble d’un texte porté par la langue posée et néanmoins incisive d’une autrice qui réaffirme, trois ans après Ultramarins, son premier roman, sa proximité avec celles et ceux qui osent, ne s’en laissent pas compter et assument de sortir du rang et de vivre hors les murs pour y gagner leur part de liberté..

Jacques Josse remue.net

Dans ce récit émancipateur à la dimension socio-économique et politique, Mariette Navarro donne une tonalité onirique inhabituelle à la révolte et à la quête de soi de son héroïne, usant constamment d’une écriture poétique recourant à la métaphore et à la personnification, ce qui lui permet d’aborder le sujet d’une manière inventive et sensible.

Emmanuelle Caminade L'Or des livres

La langue est d’une puissance incroyable, on est ici dans le domaine de la virtuosité. Il y a une poésie de tous les mots, les phrases se répondent, nous emmènent vers des ailleurs insoupçonnés […] On aime se perdre dans cette écriture qui se renouvelle sans cesse et qui clairement ne s’apparente à rien de ce que j’ai pu lire auparavant.

Mariette Navarro dessine la carte d’une rupture qui n’a rien de tendre : celle qui conduit à questionner les conventions sociales à travers une femme rejetant le conformisme qu’on attend d’elle. Des descriptions poétiques et brutales de l’environnement, manifestant ce sentiment de perte. Et la solitude que l’on recherche pour s’exiler au fond de soi […] Toute une densité construite autour d’un unique protagoniste, aux émotions complexes et superbement exprimées.

Nicolas Gary Actualitté

Palais de verre suit pas à pas une femme dans sa quête d’une liberté radicale. Poétiques et d’une remarquable puissance évocatrice, les mots de Mariette Navarro
résonnent avec ce mal-être contemporain et nous encouragent, pour ne pas nous effondrer à notre tour, à « conjurer la violence de l’existence en l’ignorant ». Des mots
qui appuient là où ça fait mal, et dessillent nos yeux aveuglés par les néons de la modernité.

Laëtitia Favro Livres Hebdo

La simple beauté des phrases de Mariette Navarro, leur sonore évidence, accompagne cette dérisoire, ordinaire, prise de conscience que les choses jamais ne vont d’elles-mêmes, que quelqu’un, quelque part, sans doute paye pour notre irréel confort. Palais de verre, admirablement, donne à voir ce détachement.

Marc Verlynde La Viduité

Mariette Navarro explore le feu qui couve dans le cœur de Claire, remue les cendres de ses espoirs pour en faire jaillir un incendie, un torrent, un ouragan. De son écriture organique, l’auteure coupe les fils reliant la marionnette au scénario trop rigide de l’acceptable, du convenu. Claire, elle l’est enfin quand le rideau tombe et qu’elle a tourné le dos au public pour jouer sa propre liberté. Palais de verre, c’est un peu le Palais des glaces de notre société. Le labyrinthe dont Mariette Navarro nous propose une sortie.

Claire Le Marque-Page, Quintin

Palais de verre est un roman politique : celui d’une lutte des classes insidieuse, invisible. Mariette Navarro alterne le je (Claire) et le nous (les collègues, celles et ceux qui ont les codes, qui ne ressentiront jamais un sentiment d’imposture) dans une écriture parcourue de fulgurances poétiques. Cela surprendra sans doute lecteurs et lectrices qui n’ont lu que Ultramarins, et c’est une belle chose : que demander à une autrice, un auteur, sinon que de continuer à nous surprendre ?

Eric Pessan écrivain

Où l’on reconnaît un auteur à son univers et à sa « patte ». Après l’enchantement que fût Ultramarins, retrouvez là aussi une héroïne qui fait un pas de côté. Cela ne devrait pas faire trembler d’un cheveu le monde ultrahiérarchisé et aseptisé qu’elle a réussi à atteindre (il est question de transfuge de classe aussi), mais les éléments s’en mêlent, comme une métaphore de l’état psychique du personnage. Extrêmement maîtrisé, poétique malgré la froideur de ce monde professionnel, une expérience de lecture, toujours!

Aude Dédicaces, Rueil-Malmaison

Que se passe-t-il quand, toute sa vie, on a passé son temps à gravir l’échelle sociale et à se conformer aux attentes de son nouveau statut ? Pour Claire, jeune femme au sommet de sa carrière, l’heure du bilan a sonné. Satire d’un monde dans lequel le travail est toujours plus asservissant et toujours moins valorisant, Palais de verre dénonce avec justesse et poésie les travers de la performance à tout prix. C’est aussi un bel hommage à celles et ceux qui un jour « bifurquent » et partent à la reconquête d’une liberté perdue !

Solène Quéré Atout Livre, Paris

Mariette Navarro a l’art du grain de sable. Elle nous offre un roman géométrique qui questionne «le bon côté du monde». Son texte porte à lui seul les écrans, les plafonds de verre et les bifurcations de notre temps. Dans Palais de verre, les codes sociaux sont des «plans labyrinthiques» et le «nous» le chœur d’une société désagrégée. Claire reprend son souffle, se remet en mouvement, et se sent enfin «contraire à l’ordre des choses et à l’avancée du progrès». Un roman salutaire.

Nathalie Librairie Détours, Nailloux

La langue est belle, douce, caressante. L’atmosphère envoûtante […] Mariette Navarro dessine avec délicatesse, sensibilité et poésie le cheminement de son héroïne vers la liberté. Radicale mais si inspirante dans son rappel de l’importance de l’individu. Une ode salutaire à l’échappée belle.

Nicole Grundlinger Mots pour mots

Après le formidable Ultramarins, Marlette Navarro exploite de nouveau l’étrangeté dans le quotidien, le pas de côté opéré par son personnage qui lui fait regarder son existence autrement, qui éveille ses sens et sa conscience. Une histoire passionnante, qui déforme les lignes du réel, repousse les limites du quotidien, questionne nos routines, nos rythmes de vie et nos modes de communication, dans une langue poétique, sensuelle et engagée.

Librairie Maruani, Paris

Éloge de la fuite et de la résistance passive, Claire pourrait être la Bartleby de notre époque ultralibérale, celle qui préfère ne pas.

Julien Coquet Cult News

J’ai été littéralement happé. Je retrouve la même profondeur et la même beauté dans l’écriture qu’avec Ultramarins. Mariette Navarro sait parfaitement raconter la manière dont un grain de sable peut venir enrayer un mécanisme parfaitement huilé. Superbe !

Théodore Le Comptoir des mots, Paris

La plume de Mariette Navarro (que je découvre) parvient à allier une précision presque clinique à un onirisme percutant. J’ai lu ce texte quasi d’une traite et je pense qu’il pourra faire grand bien à de nombreuses personnes à la rentrée, quand le tourbillon tourbillonnera à nouveau. Comme Claire, « il me plaît d’être en avance sur le ralentissement qui vient ».

Manon L'Attrape-cœurs, Paris

Mes impressions de lecture m’ont, à chaud, chaviré et enthousiasmé. Ce roman est mieux écrit encore que le précédent, encore plus assuré, avec notamment quelques phrases tout à fait fulgurantes, qui font mouche, et qui conservent le talent de ne dire que ce qu’elles veulent dire. Si je suis loin d’avoir tout lu de la rentrée littéraire, Palais de verre reste pour l’instant mon titre préféré de ceux à paraître.

Arnaud Les Journées suspendues, Nice

Empathie, réalisme, avec sa pointe de surnaturel, Palais de verre est un fruit que l’on déguste pour la langue, les mots, et qui a une déflagration sur notre âme comme une vague libératrice. Un autre regard sur la bifurcation et le monde du travail.

Christelle Librairie Elkar, Bayonne

Retrouver cette plume, celle d’Ultramarins, qui avait tant ému et touché par son côté poétique, inclassable, pour un second roman lui aussi au style envoûtant, magnifique, très différent de premier, mais une nuance à ne surtout pas manquer.

Margot Librairie Passage, Lyon

Il y a le “je” de Claire qui part en exploration, cherche, analyse, ressent et puis il y a une autre narration, un choeur, un “nous” qui comprend tous ceux qui ont invisibilisé Claire […] Comme toujours la langue de Mariette Navarro, son rythme, sa limpidité, happe son lecteur.

Stéphanie Hanet & Rémy Ehlinger Librairie Coiffard, Nantes

Une critique du néo-management, du monde du travail plastique et absurde qui nous entoure et nous envahit de plus en plus. L’humain, les rapports sociaux, ce qu’on décide de voir ou de ne pas voir… Une lecture qui percute le lecteur comme la vague d’un tsunami !

Morgane L'Oiseau rare, Strasbourg

C’est un superbe portrait de femme. Et aussi un triste portrait de notre société, engluée dans le capitalisme et le patriarcat… La façon dont Mariette Navarro joue avec les éléments naturels m’a beaucoup marquée. Et j’ai adoré les chapitres avec ce “on” qui représente la société bien-pensante et qui se demande bien ce qui a pu arriver à Claire (sans pour autant dévier des rails dans lesquels cette société glisse aveuglement).

Judith Librairie Les Carnets d’Albert, Sallanches

Une escapade libératrice ! Claire s’échappe d’une réunion pour monter sur le toit de l’immeuble de son entreprise. C’est le début d’une libération après des années d’investissement personnel. Son décalage progressif avec un monde du travail hyper-codifié, dans un milieu urbain étouffant s’accentue jusqu’au burn-out décrit avec minutie et sans concession.

Vanessa Fnac La Roche-sur-Yon

Excellent! Poétique sans oublier d’être politique ou l’inverse. L’art du pas de côté des personnages de Mariette Navarro et de son écriture.

Maud Les Parleuses, Nice

Envoûtant et percutant. Un récit où le monde du travail est remis en question par qui n’en a pas nécessairement les codes.

Julia Romeo Librairie La Madeleine, Lyon

Une nuit de tempête, une femme perchée au sommet d’une ville sans nom cède à la colère et à la liberté. Une écriture en apesanteur, empreinte d’une poésie et d’une rage qui ébranle jusqu’aux fondements de nos certitudes : c’est beau et terrifiant. À lire absolument !

Librairie Delamain, Paris

Exercice funambulesque, ce roman trouble le lecteur et l’emporte définitivement quand il rejette le conformisme et offre une respiration poétique. Dans le grand chaos de la société contemporaine, c’est ce livre qu’il faut lire, il nous permet à nous aussi de prendre la tangente. Très réussi !

Moonpalaace sur Instagram

On retrouve une écriture à la fois poétique et organique, mâtinée d’une petite pointe de surnaturel qui, à grand renfort d’images puissantes, permet de faire craqueler l’ordre des choses […] Un roman tout aussi remarquable que nécessaire.

Librairie L'Esperluette, Lyon

Qui n’a jamais rêvé d’envoyer tout valser ? C’est ce que va réaliser Claire, qui ne se reconnaît plus dans le monde qui l’emploie. Pour étancher sa soif de liberté, Mariette Navarro lui offre une envolée du tonnerre, salutaire.

Christophe Gilquin L'Atelier 20, Paris

Superbe Palais de verre. On retrouve le léger décalage et l’étrangeté que Mariette Navarro sait créer avec son écriture à la fois simple et poétique. Et il y a beaucoup de phrases qu’on relit ! Il parlera à tous ceux qui ont fréquenté les open space de La Défense !

Sandrine Babu Librairie L'Instant, Paris

Les bureaux ne sont que cloisons translucides, parois fines et puissantes à la fois. C’est soudainement pour Claire comme une urgence, une essentielle évidence : être libre. Dans ce palais de verre, se voit-on vraiment quand on ne perçoit qu’à peine l’ombre des autres ?

Sophie Librairie Cheminant, Vannes

Une histoire d’évasion, d’abord physique puis psychologique, avec toujours ce style aérien et bouleversant. Ce partage des sensations s’accompagne également d’une critique assez nette de la société et du monde de l’entreprise. À découvrir !

Didier Bonnet Librairie de l’Horloge, Carpentras

Un très beau roman sur la transparence et l’opacité des barrières sociales visibles et invisibles.

Ce livre est une merveille absolue que j’ai hâte de relire tant la langue est belle ! De la dentelle !

Céline Espace culturel Leclerc, Blois

Un léger vertige s’empare du lecteur devant tant d’élégance et de poésie. Une écriture ciselée pour un roman déroutant.

Évelyne Levallois Librairie La Promesse de l’aube

C’est un livre qui fait forcément réfléchir sur la violence immuable et aseptisé qui secoue (parfois) le monde du travail.

Maud Librairie du Centre, Ferney-Voltaire

On retrouve le style de Mariette Navarro, et cette ambiance si particulière qu’on avait dans Ultramarins.

Amandine L'Odyssée, Vallet

Un roman sur le monde professionnel basé sur la performance, sur les transfuges de classe. Coup de cœur !

Librairie Tulitu, Bruxelles

Un nouveau roman surprenant où l’on retrouve la poétique étrangeté d’Ultramarins.

Rozenn Le Tonquer Librairie Dialogues, Brest

Une très belle plume et un livre fort. Gros coup de cœur !

Grégoire Lortat Librairie Longtemps, Paris

Une plume délicate, subtile et profonde à la fois.

Claire Librairie Muses, Tournon-sur-Rhône