Christie Malry règle ses comptes

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B.S. Johnson

Christie Malry règle ses comptes

Un écrivain des plus doués.

Samuel Beckett

Dernier ouvrage publié du vivant de son auteur, Christie Malry règle ses comptes est à la fois le plus accessible, le plus exubérant et le plus désespéré des romans de B.S. Johnson. Au travers d’un humour ravageur, sous-tendu par la colère et la douleur, il met en scène «un homme simple», Christie Malry. Afin d’accroître sa proximité avec l’argent, celui-ci devient employé de banque, puis comptable. Découvrant le principe de comptabilité dit «en Partie Double», il en fait un usage inattendu. Pour toute offense subie, Christie est débiteur ; pour toute attaque portée à la société, Christie se crédite. Tous les comptes doivent être à l’équilibre et notre «héros» y parvient à sa façon fantaisiste, parfois dramatique mais toujours personnelle… et des plus jubilatoires pour le lecteur. Après R.A.S. Infirmière-Chef, une comédie gériatrique, voici un deuxième roman inédit de cet auteur culte à la causticité dévastatrice et toujours aussi insolite.
« Drôle, Brut et Court » dirait Christie l’épigrammatique.

Auteur de romans sans intrigue qui vous explosent à la figure comme des gags rieurs […] B.S. Johnson fascine […] tel le laborantin pervers qui ironise sur la mort du roman conventionnel, bat le jeu de cartes de la narration.

Manuel Carcassonne Le Magazine littéraire, juin 2004

Un petit bijou absurde […] Trouver meilleur définition tournerait au casse-tête tant l’œuvre est inclassable et marginale. […] Une mise à nu des rouages de la création romanesque.

Mathilde Dupeux Sofa, juin 2004
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B.S. Johnson B.S. Johnson

B.S. Johnson

Fils d’un magasinier et d’une barmaid, B.S. (Bryan Stanley) Johnson est né le 5 février 1933 à Hammersmith et, à l’exception de la guerre durant laquelle il a été évacu...

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C’est un livre court et drôle, atrocement drôle, d’ailleurs l’auteur s’est suicidé juste après l’avoir fini […] Ce Johnson est un inconnu mais il ne va pas le rester longtemps.

Jean-Luc Porquet Le Canard enchaîné

Dans un roman ahurissant, B.S. Johnson raconte les fantaisies insurrectionnelles d’un comptable de l’existence.

Chez B.S. Johnson, la fantaisie pop donne le sourire à la fable politique, des bouffées d’humour oxygènent une plongée dans les plus sombres abysses des rapports sexuels et sociaux, et les libertés prises avec les codes romanesques sont à l’écrivain ce que la lime et les draps noués furent autrefois aux hôtes de la Bastille ou de la Tour de Londres. Ici, le roman, bientôt rejoint par son auteur, se fait la belle.

Bruno Juffin Les Inrockuptibles, 12-18 mai 2004

D’une bouffonnerie acide et d’un comique tranchant. Roman de l’insubordination et de l’emballement, tout, ici, relève de l’humour anglais le plus noir, et d’une indéniable fantaisie […] Légèreté de ton — qui n’empêche en rien l’expression du désespoir ou de la révolte —, insolence de la forme, chapitres à densité variable, aisance désinvolte, liberté d’improvisation, B. S. Johnson dynamite l’esprit de sérieux, non sans donner à voir la façon dont s’articulent raison et folie, lucidité et délire. Du grand art.

Richard Blin La NRF

On s’amuse rapidement de la fantaisie de cet original […] Franchement dévastateur, l’humour noir de B.S. Johnson est aussi d’une réelle violence intellectuelle […] Un type de narration tout en rupture, en clins d’œil au lecteur, faisant fi du pacte fictionnel qu’il juge usé et dépassé. Laurence Sterne n’est pas loin.

François Reynaud Librairie Lucioles, Vienne

Un texte drôle, cynique, cruel…