Kramp

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María José Ferrada

Kramp

Ce roman frappe fort en dépeignant la prise de conscience progressive, par la narratrice, des horreurs de son pays. Un condensé d’émotions capté avec tact.

Ariane Singer Le Monde des livres

Chili, années de la dictature Pinochet.
M, une petite fille, accompagne D, son père représentant en quincaillerie, dans ses tournées et se passionne pour les objets qu’il vend tant ils lui paraissent être l’ordre même de l’univers. Elle rencontre ainsi les autres voyageurs de commerce, qui constituent «une famille sans parents et donc plus supportable qu’une autre», aide son père à falsifier ses notes de frais, écoute les histoires, drôles ou tragiques, des uns et des autres… jusqu’au jour où son monde se délite.
Avec Kramp, cet objet littéraire inattendu et d’un charme indéfinissable, María José Ferrada incarne une voix nouvelle et puissante de la littérature chilienne.

Ce que Maria José Ferrada met en avant dans ce premier roman est le quotidien de la jeunesse désenchantée, oscillant entre leur monde et celui de leur père. Elle est ténacité ; eux, instabilité.

Charline Guerton-Delieuvin Libération

Beau de simplicité, Kramp distingue une voix à suivre, celle de Maria José Ferrada.

Juliette Savard LIRE
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María José Ferrada María José Ferrada

María José Ferrada

María José Ferrada (Chili, 1977) est journaliste et écrivain. Ses livres pour enfants ont été publiés dans le monde hispanophone, en Italie, au Brésil et au Japon e...

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Kramp est un enchantement, parce qu’on rit beaucoup, parce qu’on s’émeut aussi […] C’est une illumination, un petit livre infini, d’un charme extraordinaire. Imaginatif, imprégné de lumières et d’éclats d’étoiles […] Rare plaisir de lecture, dont on ressort l’esprit transi et les yeux qui pétillent une fois refermée la dernière page.

Fabien Librairie Decitre, Grenoble

Par-delà la discrète galerie de personnages lunaires, picaresques, improbables, c’est la langue simple et bien pendue de cette gamine aux faux airs de Zazie qui séduit, et nous happe au cœur de son récit plein de trous de la taille d’un « insecte de la destinée » comme de comètes entraînant plus d’un alunissage.

Typhaine Payot Genève

Livre d’une éducation dans la vérité de l’expérience sociale et politique, Kramp embarque le lecteur dans une lente dislocation ; la plus décalée des vies d’enfants finit toujours par être rattrapée dans une mécanique inéluctable. Le réel s’invite sans s’annoncer et engendre alors une suite de ruptures majeures ; rupture de confiance, rupture de liens, rupture familiale et affective. Les illusions, les rêves se dissolvent et tombent dans un vide sans fond. Dont on ne sort que par l’écriture.

Anne Thouement Le présent défini

Pour son premier roman, María José Ferrada, qui a tant écrit pour l’enfance, nous entraîne dans un monde tout à la fois tragique et magique, dans un style piquant, souvent drôle comme le sont les réparties enfantines, avec une touche d’innocence ou de naïveté qui ne fait que mieux ressortir la gravité du récit.

Albert Bensoussan Unidivers

Un beau roman d’apprentissage où l’entrée fracassante de la politique dans la poésie un peu décalée qui anime le récit, marque la fin de l’enfance et de la complicité entre un père et sa fille. Un livre original et percutant.

Kramp est un roman d’initiation qui réussit à faire tenir ensemble l’exquise saveur de l’enfance et la conscience poignante de la violence du monde. L’écriture de Maria José Ferrada ressemble à son héroïne : maline, frondeuse, déterminée. Le livre est bref et intense, de ceux que l’on n’oublie pas.

L’écriture de María José Ferrada est simple, dynamique et flluide. Le mot “dictature” n’est jamais prononcé. Ses effets n’apparaissent qu’à la marge, en filigrane, au fil de scènes faussement naïves, vécues à hauteur d’enfant, sous le regard perçant d’une gamine attachante, déterminée, lucide et clairvoyante, qui veut vivre et que l’on suit de ses sept à ses quatorze ans.

Jacques Josse Remue.net

Sous le regard innocent d’une enfant, le roman déroule l’implacable dictature chilienne. Un récit magnifique souvent tendre, parfois cruel, qui se lit d’une traite et laisse en nous la trace de la nostalgie d’un temps passé, celui de l’enfance.

Christelle Librairie Elkar, Bayonne

Un roman bouleversant et très subtil… Telle Zazie, notre héroïne M sillonne les routes et les villages du Chili dans la 4L de son père avec l’innocence de l’enfance alors qu’autour d’elle le monde se noircit. Dans une traduction fluide de Marianne Millon, le texte de María José Ferrada rejoint ces romans d’apprentissage qui nous accompagnent longtemps ! À découvrir d’urgence.

Maryline Le Comptoir Santiago du Chili

Un texte que je ne peux, d’entrée de jeu, que vous recommander chaudement. Une sorte de grâce suspendue. Un incroyable talent d’écriture. Dans sa brièveté, un texte absolument parfait. Plongez dans ce très beau livre !

Nikola Delescluse Paludes

Kramp est de ces livres qui laissent une trace indéfinissable et légère par l’univers qu’ils créent avec leurs mots et images […] Un texte émouvant et plein de fantaisie qui a la délicatesse de ne pas tout expliquer.

Sandrine Babu Librairie L'Instant, Paris

Quelle pépite !! Ce magnifique roman m’a énormément touchée. La façon dont l’autrice traite de l’histoire du Chili avec un grand H est remarquable, tout en subtilité. Une superbe découverte que je compte bien défendre à la librairie !

Judith Les Carnets d’Albert, Sallanches

Réflexion sur ces mondes terrestres qui soudain s’écroulent, qu’ils soient collectifs ou individuels, réels ou fantasmés […] ce roman savoureux à l’écriture poétique flirtant avec l’absurde est d’abord un hommage affectueux et malicieux rendu par l’auteure à cette grande famille qui fut aussi la sienne durant son enfance. Un roman par ailleurs hanté par la disparition, son thème central décliné à plusieurs niveaux.

Emmanuelle Caminade L'or des livres

Kramp use de la fausse naïveté, d’une vraie pudeur, d’une ironie mordante pour amalgamer les tragiques disparitions dites politiques et celles dites intimes.

On y croise les fantômes de la dictature chilienne, évoquée de façon aussi subtile que bouleversante. C’est magnifiquement écrit, ça émeut, ça secoue.

La Droguerie, Saint-Malo

Une écriture simple, fraîche, efficace, originale et décalée. Le charme opère dès la première page c’est un immense coup de cœur. Il ne faut pas passer à côté de cette nouvelle voix !

La Petite Librairie, Sommières

Un bijou, gracieux et rude, porté par une langue simple et enfantine qui — je pense — continuera longtemps de m’accompagner.

Eric Pessan, écrivain

Voilà un texte aussi efficace qu’un uppercut, un petit livre de 130 pages qu’il faudrait quasiment lire d’une seule traite pour en goûter toute la puissance.

La Géosphère, Montpellier

Petite merveille que ce texte qui raconte, dans une langue très simple mais très vive, le quotidien pas banal de la jeune M. Une des très belles découvertes de ce printemps.

Anne-Lise Lise et moi, Vertou

Un récit de l’enfance surprenant par sa simplicité, porté par une écriture saisissante qui dessine en toile de fond le quotidien des Chiliens sous la dictature de Pinochet.

L'Atelier 9, Paris

Ce texte est une merveille ! Un court roman d’apprentissage, raconté du point de vue d’une petite fille qui suit son père lors de ses tournées de ventes. Apprentissage de la vie par la voie des quincailleries. Rencontres. Disparitions. Séparations. L’émotion monte, fait éruption quand le monde bien ordonné se désagrège. Beau, drôle, et douloureux comme l’absence qui suit le grand amour !

Dilamar Decitre Bellecour, Lyon

J’ai adoré le ton, parfois drôle, parfois tragique. C’est vraiment bien fait ! Le monde de l’imaginaire, la poésie de ce texte et le côté décalé en font une fenêtre de lecture étonnante !

Nina Librairie Arcanes, Châteauroux

Kramp est le roman de l’apprentissage de la vie, d’une époque révolue, à l’écriture tendre-amère mais terriblement juste.

Librairie L'Imaginaire, Annecy

Convaincue ! Une bien jolie curiosité littéraire, le monde des boulons comme métaphore, et la dictature à hauteur d’enfant.

Aude Dédicaces, Rueil-Malmaison

Une magnifique découverte, un personnage attachant, une écriture détachée mais si touchante, un humour ravageur, une beauté en creux.

L'Atelier Librairies, Paris 20

A la fois drôle et mélancolique, Kramp est un récit juste et sensible sur la perte de l’innocence et le temps de l’enfance qui s’échappe.

Librairie Compagnie, Paris

Drôle, absurde, un livre ovni inclassable. Un texte court qui se dévore d’une traite.

David Goulois Cultura, Chambray-les-Tours

Une vraie découverte littéraire, drôle et tragique, qui laisse un souvenir de lecture lumineux !

Sarah La Voie aux chapitres, Lyon

Scotché avec autant de force que la colle Kramp, on lit d’une traite ce magnifique texte.

Le Merle moqueur, Paris 20

Un bijou, un enchantement, une pure merveille, vraiment.

Pierre Barrault Librairie Durance, Nantes

Le genre de livre qui vous kidnappe dès les premiers mots. Irrésistible !

Librairie Passerelles, Vienne

Vraiment une très belle surprise, j’arrive au bout et je suis conquise.

Sarah Gastel Terre des livres, Lyon

Un roman d’un charme indéfinissable sur les liens entre un père et sa fille.

Rosa Librarie à Soi.e, Lyon

Ça valait le coup de lire Kramp jusqu’au bout, la fin est belle et pleine de charme.

Chloé La Petite Ourcq, Paris,19e

Une pure merveille !

La Malle aux histoires, Pantin

Lu hier, et yeap ! Superbe !

Anne-Marie Autour du monde, Metz

Un petit volcan qui, sans crier gare, entre en éruption soudaine, avec une force et un sens inné et sensible du poids des affections, et dévaste tout un monde.

The Clinic

L’expression de la beauté dans sa forme la plus pure, l’humour désinvolte dans l’apparence et la maîtrise du langage sont quelques-uns des outils que Ferrada manie avec précision et soin. C’est pourquoi Kramp consolide une autrice qui entre dans le domaine du roman en faisant preuve d’une maturité peu commune et d’une aisance enviable. […] La simplicité est un attribut phénoménal lorsqu’elle est administrée avec naturel et talent.

La Tercera

En un texte court et subtil, la manière d’écrire de Ferrada montre qu’on peut être intelligent sans tomber dans le pédantisme, tendre sans être sentimental ni caramélisé.

El Mercurio

Le roman de María José Ferrada résonne dans notre mémoire, c’est dire à quel point il est bon.

El Dínamo

Un beau roman sur l’amour, la perte et la destruction.

Revista de Santiago