Mauvais Anges

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Mènis Koumandarèas

Mauvais Anges

L’auteur, faucon crécerelle en surplomb, semble se jouer du réel et de l’imaginaire. La construction, la patine, font de Mauvais Anges une œuvre de fiction singulière […] Toute en contraste, réaliste et onirique, l’écriture fluide, sensible, délivre une joie mélancolique, vive, létale, cerne magistralement les feux et les glaces d’un temps révolu.

Dominique Aussenac Le Matricule des anges

Roman ? Récit autobiographique ? Nouvelles ? Dans les dix histoires que voilà, qui se suivent, un adolescent ressemblant fort à l’auteur grandit dans Athènes juste après la guerre. Il découvre le monde adulte et surtout la sexualité, ses enchantements, ses moments sordides. On a rarement décrit aussi finement le petit dieu Éros, avec sa cour de mauvais anges — ces divers marginaux, aussi attirants qu’inquiétants, qui tournent autour du jeune fils de famille. Mauvais anges ? Pas très orthodoxes en tout cas, aussi ambigus que les désirs du héros, dont le cœur balance entre filles et garçons. Enfer et paradis, tendresse et ironie, humour et douleur, Koumandarèas est là tout entier.
Mauvais Anges fut publié en 1981, peu après La Femme du métro et juste avant Le Beau Capitaine. Ses trois plus grands livres ? Tout porte à le croire.

Le grand romancier grec explore le monde disparu de sa jeunesse, durant la guerre civile en son pays, au moment où il cherchait à se définir […] Il mêle le constat réaliste strict à un vif intérêt pour un monde onirique greffé sur la prose.

Muriel Steinmetz L'Humanité

Mènis Koumandarèas nous immerge avec poésie et délicatesse dans un univers aussi réel que fictif, aussi troublant qu’envoûtant à travers les pages de Mauvais Anges, ouvrage inclassable et fascinant.

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Mènis Koumandarèas Mènis Koumandarèas

Mènis Koumandarèas

Mènis Koumandarèas est un écrivain grec né le 4 janvier 1931 à Athènes et assassiné le 6 décembre 2014 dans cette même ville. Il est considéré comme l’un des gr...

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Entre mélancolie doucereuse et nostalgie éperdue, Mènis Koumandarèas charme par son art très certain du portrait […] Mauvais Anges dessine, avec acuité et une impressionnante sûreté du trait, des fantômes, autant de miroirs d’une jeunesse inquiète.

Ouvrir un Mènis Koumandarèas encore inconnu est un grand moment de joie : le lecteur sait qu’il va retrouver une atmosphère d’aquarelle grise, une Athènes aujourd’hui disparue, une sensibilité délicate qui finit toujours par déborder dans les dernières pages, une écriture subtile et grave, et la même obsession pour ce temps qui passe, fossoyeur de la jeunesse et de la beauté […] l’écrivain de l’indicible, avec les mots les plus simples et les plus justes.

Anne-Catherine Thouement Le présent défini

Par la grâce de l’écriture, la séduction, l’émotion et l’humanité profonde de ces histoires venues ricocher en nous, Séraphin, Chérubin, la Juive, la femme du général et ce narrateur naïf dont la curiosité n’a d’égale que la générosité, nous attachent à leurs pas, laissent en nous un trouble silencieux et suspendent le temps comme un ange qui passerait tout près un doigt sur les lèvres.

Dominique Baillon-Lalande Encres vagabondes

Nouvelles ? Morceaux de vie, d’enfance, d’adolescence de l’auteur ? Des questionnements, des rencontres qui laissent des souvenirs parfois une certaine nostalgie. Un jeune garçon qui observe, qui s’interroge, qui cherche.. Une écriture belle et poétique.

Angélique Muller Cultura Béziers

Tout y est suggéré de la complexité des êtres, de leur ambivalence, de leurs désirs, de leurs attirances sexuelles, de leur façon de passer souvent à côté, à force de tergiversation et d’un curieux manque de légèreté.

Jacques Josse remue.net

Un livre plein de vibrations […] Une très bonne surprise, et encore un excellent cru de chez Quidam […] La traduction ainsi que les préface et postface de Michel Volkovitch sont aux petits oignons.

Warren Bismuth Des livres rances

Enfance perdue, souvenirs surannés… Regards en arrière, sans espoir d’un temps retrouvé… les dix nouvelles communiquent et, finalement, n’en font qu’une.

Jean-François Mézil La cause littéraire

La nostalgie amusée ou féroce de ce monde comme il va…