Forêts noires

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Romain Verger

Forêts noires

Ce roman est étonnant, inquiétant et hypnotique. L’auteur chante les secrets des arbres comme ceux des sensations de la mémoire, entre fantômes et inconnus.

Nicolas Le Festin nu, Biarritz, 3 novembre 2010

Envoyé en mission au Japon pour une étude sur la forêt d’Aokigahara Jukai, un chercheur en biologie se retrouve aux prises avec cette « mer d’arbres », lieu qui le révèle à lui-même tout autant qu’il va signer sa perte. Exploration des territoires sauvages de la mémoire, voyage introspectif agité par les soubresauts de l’inconscient, Forêts noires déroule le fil d’une vie aimantée par la figure du mal. Un réseau fictionnel d’où émerge au gré de motifs obsessionnels toute la force de l’obscur.

Une belle fantasmagorie sylvestre. Un sombre et brillant exercice d’envoûtement.

Une force narrative très maîtrisée.

Jacques Josse remue.net
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Romain Verger Romain Verger

Romain Verger

Né en 1972, Romain Verger est l’auteur de trois romans parus chez Quidam, Zones sensibles, Grande Ourse et Forêts noires et de Fissions (Vampire actif, 2013). Agrégé de lettre...

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Cet impressionnant et bref récit entraîne le lecteur dans une forêt japonaise dont on ne ressort pas. Il faut saluer en Romain Verger un auteur de fantastique comme il en existe si peu aujourd’hui […] On ne peut que se louer de tenir de nouveau avec Romain Verger un raconteur féroce de choses guère recommandables aux petites natures et un inventeur d’images inoubliables. On n’écrit pas ce genre d’histoires sans mettre toute la panoplie de sa peau d’homme sur la table. Le fantastique efficace ne souffre pas le chiqué.

Forêts noires, territoires d’outre-tombe. Une œuvre originale et inspirée.

Un voyage intime hypnotique merveilleusement rendu par une langue qui convoque l’empire des sens.

Forêts Noires, méditation onirique et troublante, nous interroge sur notre être, matière et esprit, sur notre rapport au monde, aux éléments dans lesquels nous sommes destinés à nous fondre en un mouvement incessant, dans l’inquiétude, notre destin.

Anne-Françoise Kavauvéa De seuil en seuil

Le sang de la terre.

Eric Bonnargent L'Anagnoste

La forêt profonde, objet de fantasme mortel par ce qu’elle pourrait receler…

Les arbres du mal.

Alessandro Mercuri Peeping Tom

Entretien avec Alain Veinstein. Podcast.

Sur Romain Verger, sur les spéléologues, sur les chevaliers au fond des bois.

La fascination opère et l’immersion totale est garantie, tant cet auteur sait allier la maîtrise d’une superbe prose avec la transmission d’un récit qui laisse, à son terme, subsister un trouble interrogateur.

Alain Helissen Chroniques errantes, mars 2011

Sashimi de cerf cru sur sable noir.

C’est qu’il est étrange, ce (très) court roman (?), et que je ne suis pas bien certain d’avoir parfaitement saisi tous ses enjeux.

Allégorie de la mémoire.

Marianne Loing Sens critique

Le magma de la mémoire.

Jean-Pierre Longre jplongre.hautetfort.com

Le sang de la forêt.

Véronique Rossignol Livres-hebdo n° 839

Entrer et pénétrer des forêts réelles et imaginaires qui fouraillent au cœur de l’enfance, réveillant dans la moiteur et la touffeur, peurs, pleurs et cris étouffés. Telle est la balade à laquelle nous convie Romain Verger dans son roman singulier et prenant intitulé, Forêts noires. Un parcours où la mort joue un rôle majeur, encore une fois explorée dans les dédales et les labyrinthes de la mémoire. Un voyage fort et prégnant qui mêle des repères géographiques (la forêt japonaise où le narrateur s’enfonce, « Mère d’arbres » en japonais) et des sensations ou plutôt des initiations fortes. Celles cueillies dans une sauvage Sologne au cœur des battues et celles, retrouvées, dans le regard de Shintaro, ultime compagnon de route, guide maléfique ou sorcier, c’est selon. Un livre tout en clair-obscur, remarquablement écrit.

Sophie Patois Le Français dans le monde, janvier-février 2011

[…] enivrée par le dulce de leche et la décadence, la Salle 101 parle de trois romans de Romain Verger et de l’excellent recueil de nouvelles de Leandro Avalos Blacha, Côté Court. Ouvre les yeux, public, tu ne le regretteras pas.

S’étonner de n’être pas qu’humain.