Mascarade

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Robert Coover

Mascarade

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe

Un roman jubilatoire où, avec une imagination débridée, une écriture étourdissante et un humour noir et paillard étonnants pour son âge, [Robert Coover] nous entraîne dans le tourbillon d’une danse endiablée entre Eros et Thanatos. Dans un divertissement qui résonne comme « l’écho du rire de Dieu » […] Imprégné de sexe et de violence, Mascarade mêle avec entrain réalisme magique, grotesque et réflexions métaphysiques, ainsi que moult considérations sur la littérature et dans une moindre mesure sur l’art.

Emmanuelle Caminade L'Or des livres

Un penthouse tout en haut d’un gratte-ciel de Manhattan. S’y tiennent d’étranges festivités mais à quoi, ou à qui, tous ces convives piochés au hasard d’une Amérique aussi arrogante que ridicule, livrée à ses caprices et désirs les plus débridés, à ses lubies de grandeur et de pouvoir, de luxe et de stupre, doivent-ils l’honneur d’avoir été invités ?
Œuvre iconoclaste, Mascarade concentre toute la verve comique et grinçante de Robert Coover en un texte carnavalesque et rabelaisien qui, dans le sillage de L’escroc à la confiance d’Herman Melville, cité en exergue, interroge la vanité humaine.
Magistralement construit de manière virale, le récit à une première personne changeante mêle expérimentation formelle et satire sociale. L’occasion pour Coover, dans ce roman testamentaire, d’interroger l’écriture et toute pratique artistique authentique face à la voracité de la mort et à l’insignifiance de l’existence.

C’est l’Amérique pathétique de Robert Coover. Seul le rire grinçant d’un écrivain hors pair pouvait en peindre les dissonances… Ce roman-testament met en scène une chorégraphie noire, baroque jusque dans sa « fin de partie » […] Virtuose, brillant, étourdissant.

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Robert Coover Robert Coover

Robert Coover

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Mascarade est un roman un peu fou, avec une bonne dose d’humour corrosif, et écrit d’une plume tout à fait atypique. Si vous acceptez la perte de vos repères, si vous embrassez l’absurdité du moment, vous prendrez alors la pleine mesure de ce qui s’avère être le talent de Robert Coover.

Brother Jo Nyctalopes

Mascarade est un grand livre, puissant, drôle, féroce, difficile, son lecteur ne cesse de s’y cogner et c’est tant mieux. Robert Coover avait 91 ans lorsque ce livre est paru aux Etats-Unis, il déborde d’une liberté créatrice juvénile hallucinante.

Eric Pessan, écrivain

Portrait comique et grinçant dans son outrance, d’une certaine Amérique. Robert Coover lui dénie le droit au registre tragique ; seul convient, pour cette mascarade, le rire amer de l’écrivain. Sa mise en mots révèle une écriture et une traduction virtuoses.

Coover ausculte les travers d’une société contemporaine livrée à ses caprices les plus excessifs : obsession du luxe, quête de pouvoir, pulsions débridées – en somme, une folle vanité humaine. Avec un humour féroce, [il] explore la tension entre eros et thanatos, entre l’aspiration à la grandeur artistique et la voracité de la mort.

Sara Verrecchia Actualitté

Il me semble que Robert Coover interroge la façon dont le récit de violence, aux États-Unis, s’est construit comme un palliatif, un fascinant repoussoir. Un ironique écart à ce qui ne saurait, par ce jeu de miroirs, se réduire à une danse macabre.

Marc Verlynde La Viduité

Coover s’adonne à son art avec une énergie linguistique presque alarmante, éclabousse la page d’un vocabulaire quasi burgessien, et un amour féroce pour le comique et le grotesque.

Salman Rushdie

Ses inlassables expérimentations, combinées à son humour espiègle et souvent grivois, en ont fait un héros pour toutes celles et ceux qui étouffent sous le mièvre fatras des romances pseudo-littéraires qui dominent la fiction contemporaine.

Hari Kunzru

Notre principal sorcier littéraire, notre rire dans le noir.

T.C. Boyle