à paraître
Rêve d'une pomme acide

Lire un
extrait
Justine Arnal

Rêve d'une pomme acide

Une vie cantonnée au foyer, vivier générateur de l’effondrement des femmes.

Le naufrage au quotidien des femmes invisibles. Justine Arnal dissèque la vie ordinaire d’une femme mariée et mère de famille avec une lucidité implacable. Sous une prose apparemment douce s’enroule un texte tendu, ironique et amer, où l’usure domestique se mêle à la résignation silencieuse.

Charles Critik Actualitte.com

Une famille. Plusieurs générations de larmes et de calculs. Des femmes pleurent et s’en remettent aux médicaments. Des hommes comptent, aimantés par les chiffres.
Depuis longtemps, une enfant se souvient qu’elle a regardé.
« L’enfance sait toujours, et elle ne comprend rien. Il y a toujours quelqu’un pour lui bander les yeux, prétexter un jeu débile, grimer une réponse, et la déboussoler en la faisant tourner sur elle-même jusqu’à ce qu’elle ne se souvienne plus sur quel pied elle dansait. Les adultes passent leur temps à faire oublier à l’enfance ce qu’elle désirait savoir. Ils n’aiment pas les questions qui lui brûlent les lèvres. Pourquoi est-ce que grandir consiste si souvent à apprendre à feindre et ignorer ? »

Un roman saisissant de justesse et de maîtrise. Justine Arnal fait la radiographie d’une famille – plus particulièrement d’une femme – enferrée dans la « norme ». Avec une acuité féroce, elle ausculte la vie domestique sous toutes ses coutures, pour en révéler la mécanique implacable.

Christophe L'Atelier, Paris 20

Un anti-roman de plage, étincelant, où se perçoit la force du langage et des corps, une lumière crue sur une réalité trop banale, trop insidieusement violente pour être dite : l’enfermement de la femme, le pouvoir destructeur du conformisme. Des nœuds que, peut-être, nos langues seules peuvent défaire.

Hélène Frédérick, écrivaine chez Verticales
Acheter ce livre Lire un extrait Partager
Justine Arnal Justine Arnal

Justine Arnal

Justine Arnal est née en 1990 à Metz. Autrice, psychologue clinicienne et psychanalyste, elle vit et travaille à Paris. Elle a publié deux livres aux éditions du Chemin de fer : Les C...

Lire plus

Un grand roman sur ce que signifie d’être un individu dans une famille, sur les héritages, sur la place des femmes, sur le pouvoir des corps, sur l’angle avec lequel on s’observe soi et les autres : un pas en avant, un pas de côté, un pas en arrière et tout sera différent.

Eric Pessan, écrivain

Une famille où « rien de nouveau n’arrivera dans ce qui aura encore lieu. Demain, dimanche. » Tout est dit, magistralement, par un narrateur omniscient, de ce qui se joue dans les non-dits de chacun […] Une écrivaine à découvrir, un titre auquel donner sens.

Nos lectures hors champ Instagram

Ce texte dit avec une grâce folle l’étrangeté d’exister quand plus rien ne nous traverse. Quand on glisse hors de soi, sans bruit. Absolument magnifique.

Luna Folies d'encre, Noisy-le-Grand

Une langue éblouissante de poésie et de lyrisme retenu autour d’une interrogation déchirante.

J’emporte avec moi Rêve d’une pomme acide, lu par Morgane et Laurène et qui pourrait bien me plaire aussi… Potentiel coup de cœur général…

Mickaël L'usage du monde, Paris

L’écriture est fine, ciselée. Justine Arnal raconte l’histoire de cette famille en y intégrant une dimension éminemment politique […] On ressort du livre avec cette image de la famille comme une pomme acide, qui nous fait grimacer mais qu’on mange quand même parce qu’elle est là. L’analyse psychologique des personnages et des dynamiques qui ont cours au sein d’une famille m’ont fascinée.

Judith Les Carnets d'Albert, Sallanches

Un roman audacieux qui dit, avec une fine psychologie, les femmes, les hommes, les familles; leurs silences et leurs dénis. Une lecture sucrée salée, cruelle et bouleversante

Virginie Deschler Librairie Au temps lire, Lambersat

Étonnant le talent avec lequel Justine Arnal arrive à nous faire sourire, puis rire alors que l’atmosphère cafardeuse nous conduirait plutôt à fermer le livre. Ce sont la lumière émise par les protagonistes et surtout le ton décalé du récit qui nous attrapent et nous mènent jusqu’à la fin.

Christelle Elkar, Bayonne

Un très beau livre. Une magnifique lecture, acide et douce.

Kim 47° Nord, Mulhouse

CONQUIS !

Xavier L'Esperluette, Lyon