Récit d’apprentissage exemplaire et tour de force narratif, dont le dénouement paisible, méditatif, laisse rêver à un nouveau cycle dans une histoire sans fin, L’Homme qui était un arbre joue les funambules entre imaginaire et réalité rugueuse.
Conte picaresque, roman d’aventure et fable émouvante, il nous entraîne à la suite d’un personnage qui n’est pas sans rappeler Pinocchio, mais qui trace sa propre « voix », poétique, en un voyage mêlant à la fois l’intime, le social et la dimension spirituelle. Stéphane Padovani s’y livre à une forme de mélancolie, qui est une méditation sur l’essence de l’être et la beauté d’un monde perdu.
Stéphane Padovani dans un livre qui s’apparente au conte et au roman d’aventure, déroule, simplement et sans jamais s’appesantir, l’étonnante histoire d’un être posé, réfléchi, disponible et conciliant. Si la poésie y est présente, la réalité sociale l’est tout autant.
Picaresque et poétique, c’est une fable taillée dans le cœur du bois, irriguée de la sève romanesque d’un Pinocchio moderne et intemporel à la fois. Une histoire du matin, dans une langue qui parle à l’âme des enfants que nous sommes tous quand nous cherchons des sourires dans la rotondité de la lune.