L'Homme à l'affiche

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María José Ferrada

L'Homme à l'affiche

La simplicité brutale d’un conte de fées.

Une fable illustrant avec humour, fantaisie et poésie les difficultés, les dérives et les paradoxes d’une société chilienne capitaliste en proie à une crise importante du logement, tout en engageant, un peu à la manière d’Italo Calvino dont le baron perché s’était affranchi des normes sociales en vivant dans les arbres, une réflexion sur la liberté individuelle, l’amour et la famille et, plus largement, sur la nature humaine et le bonheur.

Emmanuelle Caminade L'Or des livres

Ramón vit dans un bidonville. Du jour au lendemain, il accepte de s’occuper d’un énorme panneau publicitaire en bord d’autoroute. Il décide d’en faire sa nouvelle maison, espérant saisir dans l’air le sens des choses. On le tient pour fou. Seuls sa compagne Paulina et son neveu Miguel lui rendent visite.
Avec un humour acerbe et une connaissance approfondie de la psychologie de l’enfant (déjà présente dans Kramp), María José Ferrada brosse le portrait d’une société qui, au nom de la paix, n’hésite pas à recourir à la violence.
Comment résister et trouver la lumière quand la cruauté et l’absurdité sont à l’œuvre ? C’est ce à quoi certains personnages de ce roman tentent de répondre.

Après son magnifique Kramp, María José Ferrada revient avec un roman mêlant Le Baron perché et des thématiques sociales. Elle y décrit avec humour et poésie une communauté, qui n’hésitera pas à recourir à la violence pour préserver sa paix, ainsi que des individus lumineux qui défient les noms sociales pour vaincre la tristesse, la cruauté et l’absurdité du monde alentour. Coup de cœur !

Elise et Ariane Librairie Tulitu, Bruxelles

Ce livre magnifique, c’est les yeux d’enfant de Miguel sur ce monde, sa voix qui dit l’amour qu’on ne lui donne pas, celui qui se reçoit doucement et fracasse le déroulement de ce roman entre tendresse et brutalité […] Ce texte lumineux, sombre et douloureusement humain, est un souffle sur la boue lourde des préjugés et du conservatisme.

Pryscilla De fil en page, Château-Arnoux -Saint-Auban
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María José Ferrada María José Ferrada

María José Ferrada

María José Ferrada (Chili, 1977) est journaliste et écrivain. Ses livres pour enfants ont été publiés dans le monde hispanophone, en Italie, au Brésil et au Japon e...

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L’Homme à l’affiche est une sorte de baron perché des bidonvilles. Sa singularité exacerbe les tensions : on peut vivre dans la misère et être d’un conservatisme rigoureux : on n’aime pas les excentriques […] Sans paraître y toucher, María José Ferrada offre ici un roman mordant, social et sociétal, une vision assez sombre des rapports humains même si, heureusement, comme dans Kramp un espoir subsiste. Une très grande voix de la littérature.

Eric Pessan, écrivain

María José Ferrada dresse ici les chroniques d’un bidonville dont les habitants sont prêts à tout pour éradiquer «le problème». Un portrait aussi fantasque que réel de notre société et de son effrénée chasse aux sorcières. On retrouve l’humour et le ton doux-amer de l’autrice qui nous avait déjà tant séduit dans Kramp.

L'usage du monde, Paris

J’ai beaucoup aimé retrouver la tonalité des romans de Maria José Ferrada, le fait que l’histoire soit racontée au travers des yeux d’un enfant qu’on pourrait croire naïf mais qui saisit tout ce qui se passe. Et avec, toujours, cette lueur d’espoir au milieu de la violence humaine et des turpitudes de la société.

Judith Les Carnets d’Albert, Sallanches

Je viens de terminer L’Homme à l’affiche, qui m’a beaucoup plus. Je m’attendais à quelque chose d’un peu absurde et d’un peu drôle, alors que pas du tout ! C’est super poétique et ça donne à réfléchir. Et puis ça se lit tout seul. Une belle découverte.

Kim 47° Nord, Mulhouse

Un roman à hauteur d’enfant, léger mais sérieux, sur la place de l’imagination et de la différence dans un monde plus que cruel. Une fable contemporaine aux personnages attachants.

Ana et Paula Les Nouveautés, Paris

L’Homme à l’affiche est proche de l’idée qu’Italo Calvino se fait de la légèreté en littérature. Fais-moi confiance, lecteur, entre dans ce livre.

Ernesto Ayala-Dip El País

Une vision captivante de la société vue d’en haut, un récit du passage à l’âge adulte avec un rebondissement fascinant.

The Chicago review of books