Ramón vit dans un bidonville. Du jour au lendemain, il accepte de s’occuper d’un énorme panneau publicitaire en bord d’autoroute. Il décide d’en faire sa nouvelle maison, espérant saisir dans l’air le sens des choses. On le tient pour fou. Seuls sa compagne Paulina et son neveu Miguel lui rendent visite.
Avec un humour acerbe et une connaissance approfondie de la psychologie de l’enfant (déjà présente dans Kramp), María José Ferrada brosse le portrait d’une société qui, au nom de la paix, n’hésite pas à recourir à la violence.
Comment résister et trouver la lumière quand la cruauté et l’absurdité sont à l’œuvre ? C’est ce à quoi certains personnages de ce roman tentent de répondre.
L’Homme à l’affiche est proche de l’idée qu’Italo Calvino se fait de la légèreté en littérature. Fais-moi confiance, lecteur, entre dans ce livre.
Une vision captivante de la société vue d’en haut, un récit du passage à l’âge adulte avec un rebondissement fascinant.